Les plaies du net
Je suis assez content de deux choses:
- Je ne suis pas adolescent aujourd'hui et
- Je ne suis pas un bébé, donc né avec un parent utilisant internet.
Je dis ça parce que lorsqu'on est ado et qu'on découvre le net, on se rue assez rapidement vers les skyblog, espèce de plate forme gigantesque, antre du langage approximatif, de la grammaire bancale et de l'orthographe smsesque. Sans compter le manque de goût évident pour décorer son blog, nuisant à la santé visuelle des quelques internautes qui passeraient par là. S'il faut bien qu'adolescence se fasse, c'est à dire évoquer ses états d'âme ô combien essentiels et importants pour soi (et moins pour autrui, mais c'est une autre histoire), il est à noter que la plupart du temps, cela manque de clairvoyance. Oui, on sait que tout le monde se sert du net aujourd'hui, mais tomber sur la trombine de sa camarade de classe qui raconte toute la vie de son lycée, avouez qu'il y a de quoi tombé des nues, surtout si on fait partie des cibles potentielles.
La deuxième chose, c'est donc les blog et les profil de mamans toutes contentes de montrer leur progénitures à des inconnus. je dis inconnus parce que je tombe assez régulièrement sur des blogs et autres sites perso, par des mots clés et je me retrouve à parcourir les 53543 photos du bébés qui vient de naitre, qui prend son bain, qui fait son rot ou qui mange.
A ce moment là, je me pose toujours la même question: "mais est ce que ton petit t'a autorisé à ce que tu le photographies sous toutes les coutures et à le brandir comme trophée pour les inconnus qui passent". Non, mais c'est vrai quoi, on sait qu'un enfant, c'est quand même un peu un être humain, et que même si juridiquement, il a seulement le droit de fermer sa gueule jusqu'à sa majorité, c'est lui qui se retrouve souvent sur le devant de la scène, voire exclusivement. Notez bien d'ailleurs que la plupart du temps, nous ne voyons pas la mère, qui prend soin de se cacher. Ou de ne pas apparaitre tout simplement sur les photos.
Je me doute bien que la maternité, aujourd'hui, est quelque chose d'assez essentiel, vu qu'on fait un, deux ou trois enfants au grand max et que donc ça mérite bien d'en être fier. M'enfin, hormis les familles et les amis, qui doivent se trouver à l'autre bout du monde, si j'en juge le nombre de blog, je me demande bien à quoi peut servir cet étalage de photo, hormis plus tard de nuire à l'enfant qui va devoir porter sur ses épaules.
Notez que là dessus, ça fait un peu le mec visionnaire qui pense à l'avenir. Mais je me rappelle très bien combien j'étais assez mal à l'aise lorsque je tombais sur une photo de moi tout petit et tout moche. Et je bénissais le ciel que cette photo ne soit pas brandie comme un trophée par mes parents. J'ai eu aussi l'avantage de ne pas naitre avec le net. Et je bénis ce jour chaque fois que je tombe sur un de ces blogs, où je vois la trombine d'un chérubin, et que je me dis "le pauvre".
Ca fait parties des plaies sur le net, non pas parce que les écrits et les images sont impropres (après tout, chacun fait bien ce qu'il veut), mais parce que ça implique des personnes, qui n'ont, finalement et jusqu'à preuve du contraire, rien demander.
- Je ne suis pas adolescent aujourd'hui et
- Je ne suis pas un bébé, donc né avec un parent utilisant internet.
Je dis ça parce que lorsqu'on est ado et qu'on découvre le net, on se rue assez rapidement vers les skyblog, espèce de plate forme gigantesque, antre du langage approximatif, de la grammaire bancale et de l'orthographe smsesque. Sans compter le manque de goût évident pour décorer son blog, nuisant à la santé visuelle des quelques internautes qui passeraient par là. S'il faut bien qu'adolescence se fasse, c'est à dire évoquer ses états d'âme ô combien essentiels et importants pour soi (et moins pour autrui, mais c'est une autre histoire), il est à noter que la plupart du temps, cela manque de clairvoyance. Oui, on sait que tout le monde se sert du net aujourd'hui, mais tomber sur la trombine de sa camarade de classe qui raconte toute la vie de son lycée, avouez qu'il y a de quoi tombé des nues, surtout si on fait partie des cibles potentielles.
La deuxième chose, c'est donc les blog et les profil de mamans toutes contentes de montrer leur progénitures à des inconnus. je dis inconnus parce que je tombe assez régulièrement sur des blogs et autres sites perso, par des mots clés et je me retrouve à parcourir les 53543 photos du bébés qui vient de naitre, qui prend son bain, qui fait son rot ou qui mange.
A ce moment là, je me pose toujours la même question: "mais est ce que ton petit t'a autorisé à ce que tu le photographies sous toutes les coutures et à le brandir comme trophée pour les inconnus qui passent". Non, mais c'est vrai quoi, on sait qu'un enfant, c'est quand même un peu un être humain, et que même si juridiquement, il a seulement le droit de fermer sa gueule jusqu'à sa majorité, c'est lui qui se retrouve souvent sur le devant de la scène, voire exclusivement. Notez bien d'ailleurs que la plupart du temps, nous ne voyons pas la mère, qui prend soin de se cacher. Ou de ne pas apparaitre tout simplement sur les photos.
Je me doute bien que la maternité, aujourd'hui, est quelque chose d'assez essentiel, vu qu'on fait un, deux ou trois enfants au grand max et que donc ça mérite bien d'en être fier. M'enfin, hormis les familles et les amis, qui doivent se trouver à l'autre bout du monde, si j'en juge le nombre de blog, je me demande bien à quoi peut servir cet étalage de photo, hormis plus tard de nuire à l'enfant qui va devoir porter sur ses épaules.
Notez que là dessus, ça fait un peu le mec visionnaire qui pense à l'avenir. Mais je me rappelle très bien combien j'étais assez mal à l'aise lorsque je tombais sur une photo de moi tout petit et tout moche. Et je bénissais le ciel que cette photo ne soit pas brandie comme un trophée par mes parents. J'ai eu aussi l'avantage de ne pas naitre avec le net. Et je bénis ce jour chaque fois que je tombe sur un de ces blogs, où je vois la trombine d'un chérubin, et que je me dis "le pauvre".
Ca fait parties des plaies sur le net, non pas parce que les écrits et les images sont impropres (après tout, chacun fait bien ce qu'il veut), mais parce que ça implique des personnes, qui n'ont, finalement et jusqu'à preuve du contraire, rien demander.
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