7 ans de malheur
Une page se tourne. 7 ans pour rien. J'ai abandonné ma thèse pour de multiples raisons. La première est que je n'aurais jamais pu la terminer dans les temps, malgré toutes les dérogations obtenues. La faute à une intense activité dans d'autres domaines, m'empêchant de bien aligner les pages à la fin.
J'ai passé trois semaines infernales. J'aurais surement beaucoup de conseils à donner à un petit jeune qui sort tout content de son master et qui se dit "hey, mais pourquoi, je ne ferais pas une thèse", sur les conseils de son directeur de mémoire.
En France, pour faire une thèse, il faut une allocation. Sans alloc, pas de thèse. J'ai cru que je pourrais en faire une sans cette précieuse manne. C'est presque du sponsoring en fait, mais ça vaut mieux que de l'autofinancer avec des petits boulots de manutention (au pire) ou des boulots intéressants mais prenant (au mieux).
C'est faux de dire qu'on privilégie la recherche en France. Je ne suis pas le seul dans ce cas là et j'ai beau être dans une filière utile, elle reste néanmoins une science dite sociale donc soumise à abandon fréquent.
Je ne suis pas revenu sur ma réflexion d'abandonner aujourd'hui, quand j'ai vu mon directeur.
L'ennui, c'est que je n'ai rien pour me retourner. Pas de perspective de boulot. Déjà plusieurs mois que je cherche, mais vu le sujet de ma thèse, je ne pouvais faire qu'une carrière universitaire, ce que je ne peux plus faire maintenant.
On m'a conseillé d'écrire un livre sur le sujet. Je ne sais pas. J'aurais surement beaucoup de choses à dire sur le sujet. Pourtant, j'ai peur qu'il soit trop narcissique et qu'il ait plus l'intention de faire pleurer dans les chaumières que d'être réellement efficace et quelque peu utile. Ca me semble être du temps perdu et je dois plutôt le passer à trouver un travail, un vrai, un corporate, comme mes études le prévoyaient avant d'avoir plongé là dedans.
J'ai passé trois semaines infernales. J'aurais surement beaucoup de conseils à donner à un petit jeune qui sort tout content de son master et qui se dit "hey, mais pourquoi, je ne ferais pas une thèse", sur les conseils de son directeur de mémoire.
En France, pour faire une thèse, il faut une allocation. Sans alloc, pas de thèse. J'ai cru que je pourrais en faire une sans cette précieuse manne. C'est presque du sponsoring en fait, mais ça vaut mieux que de l'autofinancer avec des petits boulots de manutention (au pire) ou des boulots intéressants mais prenant (au mieux).
C'est faux de dire qu'on privilégie la recherche en France. Je ne suis pas le seul dans ce cas là et j'ai beau être dans une filière utile, elle reste néanmoins une science dite sociale donc soumise à abandon fréquent.
Je ne suis pas revenu sur ma réflexion d'abandonner aujourd'hui, quand j'ai vu mon directeur.
L'ennui, c'est que je n'ai rien pour me retourner. Pas de perspective de boulot. Déjà plusieurs mois que je cherche, mais vu le sujet de ma thèse, je ne pouvais faire qu'une carrière universitaire, ce que je ne peux plus faire maintenant.
On m'a conseillé d'écrire un livre sur le sujet. Je ne sais pas. J'aurais surement beaucoup de choses à dire sur le sujet. Pourtant, j'ai peur qu'il soit trop narcissique et qu'il ait plus l'intention de faire pleurer dans les chaumières que d'être réellement efficace et quelque peu utile. Ca me semble être du temps perdu et je dois plutôt le passer à trouver un travail, un vrai, un corporate, comme mes études le prévoyaient avant d'avoir plongé là dedans.
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