Identité nationale, nation et le reste

 Ha, l'identité nationale. La réflexion du moment. On se demande si elle est mise sur le tapis aujourd'hui pour éviter de parler de ce qui fâche, de ces millions de chômeurs (dont je fais encore partie d'ailleurs, à mon grand désespoir) qui n'ont pas trouvé d'emploi et qu'on continue plus ou moins à stigmatiser comme une espèce dangereuse pour le reste de l'humanité. Une nation où son peuple travaille n'a pas de problème d'identité nationale. Mais aujourd'hui ça pose un léger problème. C'est ce qu'on va tenter de parler dans ce billet, en étant un brin succinct...

* Le drapeau ou l'appropriation par l'extrême droite


Mettre le drapeau français est vécu comme du nationalisme. Une personne qui brandit ce drapeau est considérée comme nationaliste, donc protectrice, donc conservatrice, donc allant vers l'extrémisme. C'est quelque chose d'assez répandu et c'est dû en partie, même s'il y a bien d'autres explications, à la branlée qu'on s'est prise pendant la seconde guerre mondiale et où la France a été occupée par l'ennemi. Ce drapeau, allié au terme d'État français est devenu nauséabond.
Ce sentiment négatif s'est surement poursuivi avec la décolonisation, vécu de manière assez dramatique même si on a tendance à tempérer cela au regard de l'histoire. Mais c'est notre histoire récente et il est difficile de faire fi de toute considération émotionnelle. Nous sommes donc ici dans un rejet, en partie, de cet emblème assez fondateur de notre République. La République s'est bâtie par ce drapeau, qu'on le veuille ou non. C'est bien tout cela le problème.

* La France est considérée comme une "personne" distincte des individus qui la compose
Peu de pays à travers le monde ont connu le même type de symbolisme que la France. La France est considérée très souvent comme une personne morale, distinct des individus qui la composent. On peut l'aimer, l'aduler, lui cracher dessus, la baiser, l'embrasser. Elle est distincts des "français". D'ailleurs, n'est-ce pas ce qui sort souvent des clichés que nous ressortent nos voisins étrangers. Ils aiment la France mais pas les français, qui sont pour eux la somme de tous les maux du monde. Mais la France est aimée parce qu'elle est comme une personne, qu'on séduit autant qu'on baise autant qu'on lui faire du mal pour se l'accaparer. J'avoue que j'ai bien du mal à trouver de tels sentiments forts avec un État lorsque je regarde les autres pays, les autres États.
Que cela soit les Présidents de la République, les intellectuels, les immigrés, ect, ect, il y a toujours une certaine idée de la France. C'est une idée. Un concept. Elle transcende les individus et la dépasse. C'est bien peut-être cela le problème général. Il y a une distanciation entre les français et la France qui les dépasse.
Si on peut traiter facilement les français de cons, on ne peut pas toujours le faire avec la France. On ne peut pas pardonner à des gens de dire du mal d'elle. On a du mal avec cela. On est attaché à ce qu'elle véhicule, qu'on soit d'ailleurs pour elle ou contre cette denière.
Son histoire est en effet riche de conflits, de déchirements, de passions ou encore d'effusion de sang qui ne permet pas qu'on puisse la critiquer comme un vulgaire état nouveau né. Ce n'est pas le cas de ce pays, qui a une histoire, qui n'est d'ailleurs pas seulement gauloise (c'est super à la mode chez les extrémistes de tout poils, d'ailleurs, le terme gaulois, comme si on faisait fi des autres gens qui composent cette Nation si particulière). Si les français étaient issus d'un même sang, ça fait longtemps que cela se saurait. Le terme de métissage est peut-être avec le Brésil, quelque chose qui est le plus partagé par la France.

*La France ou le "Vouloir vivre ensemble"
Ah, le concept de nation. Il y a deux conceptions de la nation à travers le monde. La conception objective, basée sur des éléments objectifs tels que la langue, la religion, la couleur de peau, ect, ect. Cette conception a engendrée bien des conflits et en engendrera d'autres, pour sur.
La conception subjective, au contraire, se base sur le "vouloir vivre ensemble", une idée qui transcende les individus en particulier et qui les poussent à vivre ensemble, avec une histoire qu'il vont contribuer à construire en prenant ce que véhicule ce pays. Cette conception, c'est celle de notre États. C'est d'ailleurs pour cela que cette idée est essentielle à ce pays. Mais aujourd'hui, il semble que cette conception soit mise à mal puisqu'il faut des éléments objectifs qui rentrent en compte.

* L'identité nationale, facteur de discrimination?
Faire une réflexion sur l'identité nationale sent une certaine opposition entre ceux qui se sentent français et ceux qui ne se sentent pas français. C'est notre souci. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. Réfléchir sur des éléments objectifs qui nous lie est forcément casse-gueule. La langue? Elle passe son temps à être battue en brèche par ce que l'on appelle les langues régionales, que les différents gouvernements ont bien pris soin de mettre de coté. Il n'y a qu'une seule langue, le français. Ce qui n'empêche pas d'en avoir d'autres, régionales ou locales, qui amène les gens à se distinguer du français pur. Le breton, le provençal, ect, ect sont des langues plus ou moins parlées qui n'ont pas disparues aujourd'hui, en dépit des efforts de centralisations du pouvoir central.
Réfléchir sur l'identité nationale, c'est un peu vouloir la remettre en cause. Nous avons les premiers articles de la Constitution pour cela, nous avons de toute manière notre Constitution qui nous indiquent ce qui constituent les symboles et l'appartenance française :

Article 1er.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.

Article 2.
La langue de la République est le français
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la Marseillaise.
La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité.
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Article 3 :
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

Article 4 :
Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.

Ces articles, assez clairs, sont largement suffisant pour déterminer une quelconque identité nationale. Etre français,  c'est prendre ces règles comme essentielles. Faut-il en rajouter? Je ne crois pas. C'est superflu.

*Le problème de la centralisation.
En fait, le problème est beaucoup plus général que cela. C'est un problème de centralisation. La France est un agrégat de régions, plus ou moins fortes. Ces régions ont autant d'histoire, voire peut-être plus que la France. Si d'autres pays ont adopté le modèle fédéral, c'est pour prendre en compte cette histoire. Les dirigeants, aidés par une certaine idée de la France comme "personne", ont bâti une France unitaire, centralisatrice et qui permet donc d'accentuer certaines inégalités. On parle souvent des banlieues, et des banlieues parisiennes, parce que ce sont les seules que voit le pouvoir central, vivant à Paris. Le monde rural ainsi que les autres banlieues hors IDF, n'ont pas la même visibilité ni représentation. C'est bien entendu dû à des raisons historiques comme à des raisons purement humaine : on regarde plus facilement ce qui est proche de soi que ce qui parait éloigné.
La France est un grand pays en terme de Km2. sa densité est faible, comparé à d'autres pays. Il fallait l'administrer. Mais au lien de le faire de manière décentralisé, comme cela peut-être souvent le cas avec un grand ensemble (hormis la chine, mais c'est un autre problème), on a voulu le centraliser au maximum. On est peu à peu revenu en arrière, en poussant vers une décentralisation administrative puis constitutionnelle, sans que cela ne change grandement le problème : les décisions sont prises par le pouvoir central et répercuté avec plus ou moins d'autonomie sur les collectivités locales, avec tout ce que ça implique comme perte de temps, coût de fabrication législatives et techniques, ect ect. La volonté d'uniformiser au maximum au niveau légal, pour venir couper court à toute velléités locales, entraîne des problèmes assez importants, relayés de temps en temps par les médias.
La France doit devenir un État régional, avec une vitrine, Paris, qui doit rester propre et particulière. C'est le meilleur moyen de canaliser ce problème d'identité française.

* L'immigration, les étrangers et la nationalité
La France n'a jamais été un pays où on aimait faire beaucoup d'enfants. C'est pour cela que depuis que le pays a commencé à se pencher sur un possible développement économique, il a fallu de la main d'œuvre, beaucoup beaucoup de main d'œuvre. Pour pallier une carence, pour accroitre un productivité, on est allé chercher des gens un peu partout dans le monde, aidé par les anciennes colonies françaises.
En france, pour acquérir la nationalité française, c'est juste un peu un merdier sans nom. A tel point que certains ne se considère pas comme français, à tort, et d'autres se considèrent comme français, à tort aussi. Sans trop rentrer dans les détails (et j'en serais assez incapable, à vrai dire, malgré mon cursus), les règles sur la nationalité n'ont d'ailleurs eu de cesse d'évoluer au cours de l'histoire française et il est impossible de dire, hormis si on est un spécialiste, quelles sont les conditions pour acquérir ou non la nationalité française aujourd'hui.

Ce qui fait qu'aujourd'hui beaucoup de personnes ont bien du mal. Alors, comme n'importe qui, elles savent d'où elles viennent mais pas trop où elles sont et où elles vont être. Ce sentiment humain, classisque, mis à un niveau étatique, amène à voir que les français d'origine italienne se sentent autant voir plus italien que français, comme les portugais, comme les marocains ou comme les algériens. On sait d'où on vient, on ne sait pas trop ou on va. Ca permet d'ailleurs de battre des records d'audience à la coupe du monde de football puisqu'on a tellement de personnes venant d'ailleurs que TF1, même si la France n'est pas qualifiée, ne sera pas systématiquement perdante... A condition qu'elle retransmette les matches des pays concernés...
 Nous avons donc dû faire face au cours de notre histoire commune, à des flots successif d'immigration, voulue et choisie quand cela arrangeait la France.

* La baisse du prestige français et de son attrait
Ces courants migratoires ont nécessairement baissé aujourd'hui, la France n'étant plus autant attractive qu'auparavant, même si on veut toujours nous le faire croire. Ne jamais oublier que ce pays, par cette personnalisation, a toujours un attrait successif, mais beaucoup plus pour les habitants de ce pays que pour l'étranger. La France n'est plus un El Dorado et nous n'occupons plus la même place sur la scène internationale qu'au début du siècle dernier. Ce déclin est logique puisqu'on a connu nos heures de gloire et qu'il faut bien retomber dans un certain anonymat un jour ou l'autre.
C'est dur à avaler mais c'est ainsi. La preuve en est que pour avoir un RDV avec Obama, il faut se lever tôt, ce dernier préférant aller voir les chinois et on le comprend. On doit se contenter de resserrer les liens avec les Allemands ou d'aller voir si le Brésil ne pourrait pas être un allié pour le futur.
Nous ne produisons plus assez d'œuvre qui renversent le monde. Nous n'avons plus un flot d'écrivains capable de rivaliser avec le siècle des lumières. Nous manquons de culture, au sens général, malgré des efforts soutenus de la part des pouvoirs publics. On nous a également uniformiser, ce qui a eu pour effet de faire baisser les tentatives de révoltes. Nous vendons maintenant de la culture au lieu de la produire. Le terme culture est devenu très général et n'importe quel film tel que Taxi ou écrivain comme Levy rentre dans ce créneau. On est autant perdu qu'on a bien du mal à voir ce qui peut se dégager de ce siècle naissant.
Le prestige français commence à se perdre. Le cinéma asiatique, qui lorgnait bien du côté français, a arrêté de le prendre comme modèle. On n'aime plus trop ce qui sont capables de créer puisqu'on les mets progressivement de coté, au niveau du chômage et autres joyeuseté. Ce qui faisait l'attrait de la france sert d'autres pays, comme le tocard qui crée la marque Von mes couilles aux États-Unis, à grand coup de renfort de star pour aller vendre sa merde ensuite dans notre pays, qui avait rien demander, d'ailleurs.

On limite la liberté d'expression, on ne veut plus blesser qui ce que soit, on s'auto censure en passant aux conséquences futures ou non, imaginées ou phantasmées que pourrait avoir une parole échangée.

J'évoque la culture puisque pour le reste, on n'est pas encore trop à la ramasse même si ça descend progressivement : nos industries et notre agriculture a bien du mal, nos services sont plus ou moins compétitifs...

*La religion
Ah la réligion, symbole de nos différents modernes. Enfin nos. Je ne sais pas, j'ai la chance d'être athée. Une vraie putain de chance quand je vois ce que peut engendrer encore de nos jours des tensions hallucinante avec une religion. on se croirait revenu deux siècle en arrière. Il est vrai qu'on tape un peu sur la religion musulmane ou l'Islam, ces temps-ci. En même temps, on a tellement tapé sur les catholiques, les protestants (qu'on a bien bien massacré), les juifs (qu'on a bien bien massacré aussi) qu'on avait oublié de taper sur les musulsman. Alors on tape sur eux maintenant. Et je comprends qu'ils aient un peu raison de dire que ça va suffire là, hein! La france n'est plus vraiment un pays catholique, malgré les vestiges. Il faut quand même bien s'en rendre compte. Si pour le reste, on a bien du mal à se séparer de notre passé, autant là, en terme de croyance, on y arrive plus facilement. Mais ça, c'est parce qu'on eu beaucoup de communistes, ça nous a bien aidé à nous départir encore plus rapidement de la religion. Enfin, du moins en apparence. Faudra voir si un nouveau conflit de religion éclate, ce qu'il va se passer. Mais comptez pas sur moi pour me ranger dans un camps ou dans un autre. J'ai pas encore compris pourquoi il fallait absoluement qu'on se soit créer un dieu ou unn quelconque être supérieur dans notre histoire, je vais pas en plus me battre pour des mecs qui baisent pas et qui renouvèle pas l'espèce par définition.
C'est donc ainsi qu'on a permis à la france d'être un berceau de non religion, en même temps que permettre toutes les religions de s'exprimer. Enfin, en théorie. En pratique, c'est une autre histoire. Mais le problème, c'est que ça rajoute d'autres règles à un putain de pays qui n'a que ça, des règles. On est juste le pays qui doit posséder le plus de lois au monde, comparé à sa population. plus de 6000 lois sont plus ou moins en circulation. Si en plus, on devait appliquer d'autres lois, j'imagine pas le bordel...Et en France, on empile, quelque soit le régime, on construit pas sur du vide. C'est que les gens comprennent pas trop en fait. Ils pensent qu'à la révolution française, on a fait table rase du passé. Mais non, mais non, il y a toujours quelques lois qui s'appliquent, plus ou moins, issues d'avant. Parce que Rome, c'était bien cool pour faire de la loi. Et qu'on est un peu tous autant romain que gaulois (surtout que vala les incultes, ces gaulois, je prefère encore être romain, bordel). Et demain, si une religion s'impose, on continuera à empiler. Mais là n'est pas le problème, on est un peu laic, ce qui implique aujoud'hui qu'aucune religion n'est tolérée dans un établissement public (enfin les ports ostensibles). En france, c'est comme toujours, on sait ce qu'on veut pas, mais on sait toujours pas ce qu'on veut. On dit pas qu'on veut d'aucune religion parce que ça va froisser alors on dit qu'on veut quand même pas de la Burka ou l'autre nom. Parce que merde, il y a des limites.
Donc la laïcité en france, c'est juste dire ce qu'on veut pas et on commence à ne plus vouloir grand chose..

* La marseillaise
Notre Hymne est un hymne guerrier mais surtout fédérateur par la négative. Les paroles ne parlent pas d'un sentiment d'être français mais de s'unir puisqu'on souffre tous contre un tyran potentiel. On fédère en chantant par la négative. On est ensemble contre le reste du monde sans définir vraiment ce qui nous lie. Ca a toujours été notre problème et ça le sera toujours. Il y a autant de définition de la nationalité que de gens en France et il y aura toujours autant de définition que ce qu'il y aura de gens. C'est nous contre le reste du monde, même si ce NOUS n'est pas très homogène. Être français, ce n'est ni être blond, roux, brun, noir, blanc, jaune, ect, ect
On ne saurait pas le définir, la faute à notre véritable histoire faite de mélanges et de mélanges et de mélanges. Ainsi comment chanter cette hymne lorsque l'on arrive plus vraiment à nous définir ou peut-être parce que nous ne sommes plus des guerriers sanguinaires prêts à mourir pour ce pays. Tout est peut-être là.

* De la difficulté du français
Le français est une langue difficile. Très difficile. d'autres pays ont le même problèmes et soit ils ont réformé leur langue, soit ils ont créé plusieurs strates. Pas nous. On ne veut pas. On ne touche pas au français. Enfin, dans les paroles. Dans les actes, on n'arrête pas. On fait du franglais, on mélange un peu tout et on fait d'autres trucs. On est beaucoup moins protecteurs de cette langue que le sont les québécois, qui traduisent tout ce qui vient de l'anglais en français. Pas nous, on s'adapte encore et encore. D'ou l'apparition de nouvelles formes d'expressions, comme le langage SMS.
La faute à notre éducation nationale. On doit apprendre le français mais seulement le français. AUCUN cours de phonétique, aucun cours d'anglais ou d'espagnol pour mois avant mon entrée en 6eme. On est des bites dans les autres langues, avec une impossibilité chronique, sur le plan collectif, d'en apprendre beaucoup à cause de nos fardeau : le français.
Car cette langue est autant un cadeau du ciel qu'un fardeau. Au lieu de s'adapter, il nous enferme peu à peu dans un étaux qui se ressere au fil du temps. On a du mal à communiquer, ce n'est pas simple, beaucoup de règles ont perdu toute logique et on se retrouve bien souvent à chercher comment traduire tel ou tel truc alors que ça n'existe pas ailleurs.

Ce français ne fait pas l'objet de réforme. On ne touche pas à un patrimoine. Parce qu'en tant que français, la langue comme la Personne France sont des choses auxquelles on ne touche pas. Et on aime se gargariser de ceux qui font des fautes en français, comme si c'était évident de ne pas en faire, comme si cela coulait de source de savoir écrire cette langue qui demande autant d'apprentissage que du temps par sa complexité. Savoir écrire en français, sans faute, est relativement difficile par rapport à d'autres langues.
Mais ça fait partie de notre identité nationale. On ne doit pas la toucher. On ne sait pas pourquoi. Une langue qui ne s'adapte pas meurt, sinon ça ferait longtemps qu'on parlerait encore latin. Si on ne fait pas gaffe, un jour, notre langue chérie va perdre tout sens et disparaitre, avec pertes et fracas. il faut qu'on tente soit de l'alléger, soit de créer un français simplifié, à coté du français littéraire. Mais personne ne sera assez fou pour anticiper ce problème.


Si on me demande ce que c'est d'être français, ce que c'est que l'identité nationale, je serais bien infoutu de répondre comme cela de but en blanc. Ce pays, la France, est un pays de passion, de divergence, d'émotion et de reflexion, avec des gens qui souvent, ne sont jamais d'accord mais qui pourraient se battre pour lui. Parce que la seule chose qui fait qu'on se sente vraiment français, c'est peut-être surtout le fait qu'on n'accepte pas qu'on la critique. La France mérite bien ça, quoique cette p*** est bien pu faire dans le passé, parce que dans toute fille de joie se cache une mère aimante et attentive et que c'est tout ce que je demande à ce pas, de m'aimer et d'être attentif avec moi, en tant qu'individu...

Commentaires

Articles les plus consultés