Les joies du politiquement correct

(ou comment aveugle se dit non voyant)

J'ai enfin vu la trombine de la madame Zahia Dehar. Je m'étais juré que non, je ne céderais pas à cette mode, à ce buzz. mais j'ai craqué.

Et j'ai donc appris qu'on pouvait vendre le plus vieux métier du monde comme ne l'étant pas. Ou si vous préférez dire que l'on n'est pas une pute parce qu'on ne fait pas le trottoir mais qu'on accepte les cadeaux et bien sur, qu'on couche de temps en temps pour de l'argent.

il doit y avoir une formation prostituée sur Paris où on t'apprend à vendre ton métier différemment, histoire de ne pas passer exactement pour ce que tu es. Comme si être une pute, c'était quelque chose de mal... surtout que dans notre société, on est souvent la pute de quelqu'un, de manière plus ou moins marquée...

On n'est pas chomeur, on est sans emploi
On n'est pas une pute mais une call girl (j'avoue que je vois pas bien la différence)
On n'est pas alcoolique, on boit juste plus que de raison
ect, ect

bref, le politiquement correct touche toute les professions (et en même temps, le métier de pute est un métier à risques, il ne vaut mieux pas trop l'ebruiter)

Commentaires

Articles les plus consultés