Retrogaming or not

Dans ce brave monde moderne virtuel, brassé par des mois (on va pas parler en année, on en est pas encore bien là et encore moins en décennies, on met un nom sur n'importe quel truc (mais à la réflexion faite, je crois que ça toujours été le cas).

Le gros mot de ce billet est donc Retrogaming

Ah le retrogaming. Une nouvelle mode hype en soi. Qu'on ai 20 ou 40 ans, on échappe pas trop, pour peu que l'univers du jeu vidéo vous inspire, à cette mode qui consiste à ne jurer que par des jeux en 2D (ah les termes de scrolling horizontal et vertical dans toutes les critiques de mag de jeux vidéo de l'époque), avec grand max 256 couleurs.

Si ce retrour au sources inspire du monde, c'est que l'univers du jeu vidéo est devenu une véritable industrie, un peu comme le porno (d'ailleurs, c'est aussi la mode le porno vintage... Wildside, un éditeur de DVD n'a d'ailleurs pas hésité à ressortir toute une collection des films que l'on appelle l'âge d'or du X et que j'appellerais plutot l'age d'Or des producteurs qui prenaient un peu leurs actrices pour des jambons en leur payant que dalle... mais tout ceci est un autre débats, mes amis)




Bref, si le temps des Doom, Drakken, Barbarian (mon dieu ce jeu, qu'est ce que j'ai pu tripper sur la fille en pochette du II, quand j'étais encore un petit puceau pubère, Maria Wittaker et son épée...), Double Dragon, Bad Dudes, Striker, Renegade, Target Renegade, l'énorme Dungeon Master, Shadow of the beast, Lotus Turbo esprit, Kick Off, The Chaos Engine (il y avait déjà du steampunk à l'époque) and more est complètement révolu, les humains, eux, n'oublie jamais.

A l'époque, on kiffait comme des malades sur des teams de créateurs de jeu vidéo comme les Bitmap Brothers, les pro du graphisme. Et seulement de ça, vu que leur jeu étaient souvent plus jolis que réellement trippant.

Le retrogaming, c'est donc surtout des jeux pixélisés à mort, une ambiance de malade, du pétage de joystick par dizaine (j'aurais du garder tous mes batons de joie éclatés, j'aurais fait fortune).

Il y avait déjà du crackage, à l'époque. On a toujours cracké des jeux vidéos, je crois. On avait souvent droit avant de pouvoir y jouer, à une jolie page des mecs qui avaient réussi cet exploit. Il se faisait vendre et quelque fois, leur page était mieux que le jeu piraté.

C'était pas vraiment le bon temps. Si j'avais pu jouer à d'autres jeux bien plus beau et riche et avoir le temps pour, je l'aurais fait. Mais on avait que ça sous la main.

PS : La fille sur la photo est Maria Whittaker, l'icône du jeu Barbarians.

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