Salut quoi

Donc, tu vois, si tu veux avoir du style, de la frime, du franglais mais toujours uber compréhensible, histoire d'pas perdre tes trois lecteurs, ceux qui entre deux rails de coke, de twits et de putes à frange, se retrouvent perdus au bout d'un quart d'heure dans les toilettes des trans.

Raconter sa vie imaginaire c'est du boulot. On n'imagine pas si demain, je me retrouve à une garden party entouré de gens tellement incroyables que t'en crèverais sûrement de jalousie. Bon ok la garden, c'est has been comme ce mot d'ailleurs. Demain, les chiens. Aujourd'hui les trompettes.

Non, tu sais, si tu veux faire un jour affaire avec le bon dieu de la chatte, il te faut un minimum de tempérament, de classe. Surtout de classe d'ailleurs. Parce que la différence entre toi et moi, c'est que j'ai la classe. Argument imparable, de hip hopeur de merde, mais c'est le genre qui veut ça. La taille de la bite de ton voisin a de l'importance dans cette "musique" et il est important de montrer que ta bite est plus grosse. Sinon, tu perds le marché de putes à frange qui vont se ruer vers d'autres braquemarts aussi petits que le tiens, mais plus classe.

La classe, c'est peut-être pas ça. Surement même. Mais on est plus là, toi et moi. On a perdu le sud et on voit l'ouest se repointer. Tranquille comme Louis. ou Cynthia, cette traînée qui cherchait ce qu'elle n'avait pas trouvée ailleurs. Je ne sais plus comment faire, je te jure.

Alors, si tu veux, maintenant qu'on a bien fait connaissance en deux minutes 35 (important les 35), je peux te raconter ce qui me traverse la mind. Toi, moi et le reste du monde, on a rien à foutre de nous journées ensoleillées neigeuses mais on est bien, calés entre deux cousins pneumatiques, à siroter cette vodka de merde commercialisée pour des européens de l'ouest qui ne connaissent rien à tout.

C'est ça ta vie. L'ennui. L'envie. Mais rassures-toi, t'es plus trop seul. Je te choperais bien la grippe aviaire mais j'ai perdu la notice. On a bu ce putain de calice et c'était pas un délice.