7 ans et un au revoir.

Je vais devoir prendre de la distance avec CDDJ. Si tu ne connais pas, c'est que tu es venu par hasard ici. Mais tu peux toujours aller faire un tour ici, tu verras, c'est BIEN.

7 ans de cddj. J'ai toujours l'impression que c'était hier. Putain ce site, j'y aurais passé du temps. A le construire, à angoisser, à le faire vivre, à gérer des gens et des gens. Qui sont devenus pour la plupart des amis. A voir passer des petits qui ont grandi. Qui sont journalistes ou plus. Des gens de tout horizons qui ont fait un passage chez moi avant d'aller voir le monde plus grand et plus beau.

http://karenabramyan.com/ (oui c'était la séquence interlude)

CDDJ. Quel nom à la con. Quand j'y pense. Parti de rien, d'un truc ici entre copains. D'une boutade après une soirée. Ça Dépend Des Jours. Comme la vie, comme les humeurs et comme le temps qui passe.

J'ai appris le net autant que j'ai appris avec CDDJ. A construire un site, à l'améliorer, à le modifier, à parler avec tout un tas d'attachés de presse qui veulent te vendre des trucs pour pas trop chers à grand coup d'articles dithyrambiques.

CDDJ est grand maintenant. 7 ans, c'est l'âge de raison. On progressera pas plus avec nos petits moyens. On a fait le tour de ce qu'on pouvait faire. On est ni trop beau, ni trop influent et encore moins dans le mouv pour monter plus. Je voulais en faire un truc grand, un truc beau. Mais il faut déplacer des montagnes que je ne pouvais pas faire seul. Il fallait qu'on soit plus jeune, plus beau, plus grand, plus fort. Enfin...

Enfin, je ne sais pas. Ce site est parti sur un coup de tête. C'est déjà prodigieux d'en être arrivé là. Tant de films regardés, de critiques plus ou moins bien écrites. Des engueulades et des soirées. Des rires mais pas trop de larmes. Les larmes...c 'est pour la passion. CDDJ, c'était pas ça. Un site qui a l'air trop sérieux pour être honnête et trop honnête pour être sérieux.

C'était quelque part une certaine continuation d'une aventure d'un site communautaire. Ceux qui savent de quoi je parle, pas besoin d'en dire plus. Les autres... Ce n'est pas important, vous n'étiez pas là et ce n'est pas plus mal. Vous avez pas vécu quelques soirées, et quelques trucs plus ou moins sanguins.

On dit que le net est éphémère et que les relations tissées là dessus partent en fumée à la moindre occasion. je dois être l'exemple vivant de l'exception. C'est possible. Tout l'est quand tu as du temps à consacrer à tout ça. Ce site m'a suivi autant que ce blog. Ce putain de site...

Je cherche des repreneurs. Des gens de la bande. Des gens qui auront autant de temps à consacrer que moi. Pour la gloire et la beauté du sport... enfin de la "culture". De faire des articles et partager un max de trucs. De balancer du coup de gueule contre ce foutage de.. qui sévit toujours autant dans la promo, la com et tous ces films et artistes totalement préfabriqués et prémâches.

Et comment ne pas penser à la (dream) team Djool, Dim, Corto, Lila (Ma Meuble en Chef), Clint, Jorj, SanJi, Bulon et sa technique, M. Q., Pando.

Comment ne pas penser aux side kicks Henode et Laymore. Et un peu Guiyomus et Pipo. El Vibro que je n'ai pas su trop intégrer.

Et comment ne pas penser à Mobil. Qui a repris cette barque.

Et à tous les autres qui sont arrivés après, qui n'ont pas toujours de pseudo et que je ne cite donc pas ici. A tout ceux qui m'ont filé un coup de main. A tout ceux qui sont venus troller, commenter, vivre et n'être pas d'accord avec nous. A tout ceux qui ont pu aimer un peu ce site.

A Ceux qui sont arrivés après, les Valentine, Michel, Thomas, Olivia, Anne, Anna, Marie, Pierrick, Barbara, Franck Dux et les petits derniers comme Erwan et d'autres.

A Marjo qui a tenté de me relire pendant quelques temps.

A Jun à qui j'ai appelé au secours quelques fois. Et Sean qui m'a sorti du pétrin une paire de longue fois.

A ceux qui n'avaient pas le temps après deux articles. A tout ceux qui ont voulu chercher quelque chose qu'ils n'ont pas pu trouver. A tout ceux a qui je n'ai pas pu consacrer autant de temps que je voudrais.

Bref, c'est un au revoir. Une aventure qui sera peut-être toujours là, et ça dépendra de ceux qui viendront après.

Bref, le net peut-être une belle aventure. La mienne en est un exemple.